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S. Georgin-Laviallea,h,∗, L. Saveya,h, L. Cuissetc, G. Boursiere,h, J.-J. Boffab,h,

M. Delplanquea,h, R. Bourguibaa,h, J.-B. Monfortd,h, I. Touitoue,h, G. Grateaua,h,

I. Kone-Pautf,h, V. Hentgeng,h, Collaborators1


Protocole national de diagnostic et de soin de la FMF


Résumé:

La Fièvre Méditerranéenne Familiale est la maladie autoinflammatoire monogénique la plus fréquente au monde. Elle touche principalement les sujets originaires du pourtour méditerranéen. Le gène muté est MEFV qui code la pyrine. La transmission est autosomique récessive. Les patients présentent des poussées récurrentes depuis l’enfance de fièvre associées à des douleurs abdominales et/ou thoraciques durant en moyenne 2 à 3 jours, associées à un syndrome inflammatoire biologique. Les autres symptômes sont des arthralgies voire arthrites des grosses articulations comme les genoux et chevilles, les myalgies des membres inférieurs et les pseudo-érysipèles de cheville. Sa complication la plus sévère est l’amylose inflammatoire, ou amylose AA, qui peut être entraîner une insuffisance rénale. Le traitement repose sur la colchicine qui permet de prévenir les poussées et l’apparition de l’amylose rénale. Ce travail propose les recommandations nationales de diagnostic et de prise en charge et de suivi de la fièvre Méditerranéenne familiale en France ou nous estimons qu’il y a entre 5000 et 10 000 patients atteints de cette maladie à tous les âges de la vie. Le diagnostic est suspecté sur des éléments cliniques et anamnestiques et confirmé par une analyse génétique. Ces recommandations proposent également une approche ciblée « treat-to-target » du traitement de la maladie en particulier en cas de suspicion de résistance à la colchicine, situation très rare qui doit rester une situation d’élimination, notamment après vérification de l’observance à la colchicine. Deux situations particulières sont également abordées dans ces recommandations : l’insuffisance rénale et la grossesse.

© 2023 Publié par Elsevier Masson SAS au nom de Société Nationale Franc¸ aise de Médecine Interne (SNFMI).



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I. Elhani a,b,∗, A. Aoubac, Q. Riller d, H. Vergneault e, G. Boursier f,g, F. Rieux-Laucat d, V. Hentgena, S. Georgin-Lavialle b,e,∗


L'haploinsuffisance de A20 : que doit connaître le clinicien?

A20 Haploinsufficiency (HA20) is a monogenic autoinflammatory disease associated with an autosomal dominant mutation in the TNFAIP3 gene. It induces a defect in the inactivation of the pro-inflammatory NF-B pathway. Less than 200 cases have been described worldwide. The clinical picture of the disease is essentially based on the association of recurrent fever and/or biologic inflammatory syndrome, aphtosis, often bipolar, and cutaneous folliculitis. However, the clinical spectrum of HA20 is very broad, including gastrointestinal (mainly colonic ulceration), articular, cutaneous, pericardial and lymph node involvement, as well as frequent association with organ-specific or non-specific autoimmune manifestations and/or autoantibodies, including antinuclear antibodies and anti-dsDNA. As a result, the diagnosis of a number of systemic or organic disorders, most notably Behc¸ et’s disease, Crohn’s disease, and sometimes even systemic lupus, has been corrected to HA20 by molecular research for a heterozygous mutation with functional deficiency of TNFAIP3. Although the first signs of the disease often appear in the first years of life, the diagnosis is often made in adulthood and requires the involvement of both paediatric and adult physicians. TreatmentforHA20 isnot codifiedandrelies onconventional or biologicalimmunomodulators and immunosuppressants adapted to the patient’s symptomatology. This review highlights the enormous diagnostic challenges in this autoinflammatory disease.

© 2023 Société Nationale Française de Médecine Interne (SNFMI). Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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First author: Naqib Ullah

Journal: Cureus

Reference : DOI : 10.7759/cureus.49533


Article sur Néphrite tubulointerstitielle aiguë et amylose rénale

Introduction:

Lung cancer is the second most common malignancy. The two types of lung cancer are small-cell lung cancer (SCLC) and non-small-cell lung cancer (NSCLC). Among current treatments, anti-PD-1 or anti-PD-L1 agents (checkpoint inhibitors (PKIs): pembrolizumab and atezolizumab) represent adjuvant therapy in lung cancer. The most frequently reported adverse events with ICPs are diarrhea, pneumopathy and drug-induced hepatitis.


The authors report here the case of a 70-year-old man who received Atezolizumab as adjuvant therapy and developed nephrotic-like proteinuria, revealing AA amyloidosis and atezolizumab-induced interstitial nephritis.



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