Alexandre Terréa,1, Mathieu Vautierb,1, Jean-Emmanuel Kahnc,
Sophie Georgin-Laviallea,2,*, Guilaine Boursierd,2
Introduction:
Le syndrome périodique associé au récepteur du facteur de nécrose tumorale (TRAPS) est l'une des premières maladies autoinflammatoires monogéniques à être décrites [1]. Le TRAPS est une maladie dominante due à des mutations du gèneTNFRSF1A et touche des patients de toutes les régions du monde [2].
Les principales caractéristiques cliniques sont des poussées inflammatoires récurrentes et prolongées
associées à de la fièvre, des douleurs abdominales, des myalgies et des œdèmes.
La plupart des patients présentent une mutation germinale, mais 4 patients présentant des mutations somatiques (c'est-à-dire post-zygotiques) ont été décrits [3-6]. Le canakinumab, un
anticorps monoclonal anti-interleukine-1, s'est avéré efficace pour prévenir les crises et contrôler l'inflammation dans les cas de maladie germinale, dans la prévention des attaques et le contrôle de l'inflammation dans les TRAPS. En effet, le canakinumab est la seule molécule à avoir démontré son efficacité dans le cadre d'un essai randomisé [7].
Un cas associé à une mutation somatique a rapporté l'efficacité du canakinumab dans les TRAPS somatiques [4].
Nous rapportons ici l'efficacité du canakinumab dans le traitement de 2 patients suivis au centre de référence français des maladies auto-inflammatoires de l'adulte (CEREMAIA).
Received 11 December 2023; Received in revised form 22 January 2024; Accepted 25 January 2024
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